L’ECODESIGN
Comment réduire l’empreinte écologique et l’impact environnemental dans votre communication.
Si vous souhaitez développer votre communication dans une démarche écoresponsable, c’est par ici ! Je vous délivre quelques bons conseils pour des idées slow et durables !
Parlons d’abord de la première phase, l’écoconception. Eh oui si vous avez déjà en tête, papiers recyclés, éviter les impressions, il n’y a pas que ça ! C’est tout le projet en amont qui doit être pensé, responsable et durable. Contrairement à ce que l’on croit, les supports imprimés peuvent être tout aussi énergivores.
Et surtout le premier conseil, on ne communique pas sur sa démarche écoresponsable, si elle n’existe pas ! À bas le greenwashing ! C’est contreproductif !
L’écoconception des supports imprimés
Réduire les impressions
Bien évidemment on pense tout de suite au fait de ne pas imprimer, pour limiter les déchets papier, vive le PDF !
Mais avez-vous pensé à rallonger la durée de vie de vos supports papier ? Prévoyez des supports réutilisables et de qualité qui dureront dans le temps.
Réfléchissez à la pertinence de votre support, pensez-le, réutilisable ! Optimiser vos textes afin qu’ils soient toujours d’actualités. Par exemple, pour une plaquette éviter de mettre des dates, écrivez depuis 2004 plutôt que depuis 17 ans. Réduisez les informations, économiser des pages.
Prévoyez le bon nombre de flyers pour une clientèle ciblée, cela évitera de les retrouver dans une poubelle ou d’en garder alors qu’ils ne serviront plus ! Pensez à d’autres supports comme des affiches qui remplaceraient vos flyers, par exemple. Vous aurez contribué à la réduction des déchets, économisé du papier et de l’argent aussi !
Des graphismes et des typographies écoresponsables
Un design de logo allégé et épuré réduira la consommation d’encre pour l’impression. Exit les dégradés ou les trop grands aplats de couleur.
Privilégiez un catalogue en ligne imprimable en PDF, limitez le nombre de photos, les blocs de texte colorés.
Choisissez des typographies légères et fines, comme la Century Gothic, la Garamon, la Time New roman. On trouve aussi des typographies écologiques spécialement conçues pour utiliser moins d’encre comme Eco font et Ryman Eco, gratuite et libre de droits.
Ryman Eco permet d’économiser jusqu’à 33% d’encre à l’impression ! Cette typographie a pour volonté première d’être éco-responsable certes mais elle se veut aussi élégante et surtout extrêmement lisible. Comme pour la typographie Eco Font, on économise de l’encre en n’imprimant pas l’entièreté du caractère. Seules les parties “nécessaires” à la lisibilité sont imprimées. Pour la première ce sont des points et des lignes pour la deuxième.
Des Imprimeurs écoresponsables
Choisissez un imprimeur Labellisé Imprim’Vert®. Ce label référence les imprimeries avec des actions concrètes pour réduire l’impact environnemental. Parmi ces mesures, le recyclage des déchets, le suivi des dépenses énergétiques du site, la non-utilisation de produits toxiques. Ces imprimeurs utilisent des encres et des papiers, les plus responsables possibles.
Choisir un imprimeur qui privilégie les encres végétales. Elles sont obtenues à partir de composés organiques issus de végétaux, comme la cellulose, la résine, le sucre ou encore l’amidon. Pour leur fabrication, on mélange ainsi des huiles végétales comme le lin, le soja ou le tournesol et des résines d’origine naturelle comme des extraites de pin. Ce sont des encres propres et de qualité, biodégradables et limitant les COV (composés organiques volatils).
Éviter les encres métalliques, les vernis et les pelliculages, difficiles à recycler par la présence éventuelle de résidus de certains composants des encres.
Faites le choix des papiers recyclés
Imprimer vos supports de communication sur du papier recyclé est un geste écoresponsable efficace. Un papier est dit recyclé lorsqu’il contient au moins 50 % de fibres de cellulose provenant de papiers usagés ou de chutes industrielles. Le label FSC donne la garantie que les produits réutilisés sont recyclés à 100 %. Les produits portant le label PEFC sont composés d’au moins 70 % de matériaux recyclés. On trouve des papiers recyclés issus de l’industrie alimentaire comme le Crush ou issus du textile à base de cuir recyclé.
Optimiser le format
Faites le choix de formats standard d’imprimerie (A4, A5, etc.) qui éviteront les découpes et les chutes de papiers.
L’écoconception web
Les supports numériques sont réputés pour être plus respectueux de l’écologie par leur caractère dématérialisé. Spoil alerte : c’est faux!
Enfin, plus ou moins faux. Tout dépend de l’utilisation que l’on fait de ces supports et à quelle échelle ils sont diffusés.
La pollution numérique représente actuellement près de 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, soit l’équivalent de la pollution générée par le trafic aérien.
On peut inclure des démarches écoresponsables également sur le web.
Réduire la taille des images, limiter les vidéos et les animations
Favoriser des images plus légères au format web pour réduire le temps de chargement des pages pour un gain de consommation d’énergie. Réduisez le nombre d’images, ne garder que celles qui sont pertinentes. Réduisez la taille de vos images en les redimensionnant, réduisez leur poids, vérifiez les résolutions d’images exprimées en pixels; si on utilise pour les supports imprimés une résolution de 300 pixels, sachez que le web se contente de 72 pixels.
Savez-vous qu’une illustration en vecteur est plus légère qu’une photo ?
On appelle vectorielle une image qui est composée de vecteurs et non de pixels. C’est une image créée numériquement et composé de lignes de codes. L’avantage de ce format c’est qu’il peut être agrandi indéfiniment, sans perte de qualité. Ensuite quelques lignes de codes sont moins lourdes à charger qu’une image en pixel.
La tendance est à la vidéo, je sais ! C’est de loin la forme de contenu la plus gourmande en données et en traitement. Comme pour les images, demandez-vous si les vidéos sont vraiment nécessaires. Mais là encore, limitez le nombre de vidéos et désactivez les lectures automatiques.
Voilà un concept qui ne plaira pas à tout le monde, le Dark mode ou le mode sombre. Favoriser les couleurs sombres demande moins de consommation de lumière et donc d’énergie. Il est plus confortable pour les yeux et économise les batteries de vos ordinateurs ou smartphones ! Sachez-le !
Des hébergeurs web écologiques
Optez pour un hébergeur vert, c’est un hébergement web qui vise à atténuer l’impact sur l’environnement.
Internet se développe de plus en plus et demande une consommation d’énergie et de ressources très importante. Les serveurs, les centres de données consomment beaucoup d’électricité pour fonctionner et être refroidis en continu. Il y a énormément de données à traiter, ça chauffe là-dedans !
Pour le choix de votre hébergeur et du centre de données, choisissez un centre proche de votre public, ce qui contribuera à réduire la consommation d’énergie. Mon chouchou O2switch, basé à Clermont-Ferrand, mais on trouve également Infomaniak, PlanetHoster ou IKoula.
Favorisez l’UX design, l’expérience utilisateur
Une bonne expérience utilisateur rend l’utilisation de votre site plus facile et plus agréable. Cela réduit la quantité d’énergie gaspillée à naviguer vers des pages qui ne servent pas le bon objectif et à regarder les pages web en essayant de déchiffrer ce qu’elles doivent faire ensuite.
Choisissez les polices avec soin
Utiliser des polices classiques qu’on trouve déjà sur les ordinateurs. Arial et Times New Roman peuvent être utilisées sans charger aucun fichier de police. Un seul fichier de police peut peser jusqu’à 250 Ko, pour une écriture grasse, ajoutez 250 Ko supplémentaires ! Vous mesurez l’impact sur un site entier ?
Voilà, déjà quelques indications, sachez qu’ils en existent encore d’autres. Il n’est pas si compliqué de trouver des solutions durables et écoresponsables. 😉 Si cette démarche fait partie de vos valeurs, elle enchantera vos consommateurs.
Chez les Bulles de Com, on s’attache à ses valeurs. Si vous souhaitez développer une communication green et friendly, n’hésitez pas à me contacter, c’est par ici !
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